Dieu que Christina Aumont était donc jolie, mieux que jolie. Elle était belle.
Et les fées qui se penchèrent sur son berceau ne s’étaient pas inquiétées que de sa beauté. Elle venait au monde en ce 14 Février 1946, attendue comme le messie et fêtée comme le divin enfant. Parmi les fées, Cocteau qui lui écrit un poème qu’il jette d’un geste théâtral dans son berceau.
Pensez donc : l’acteur mythique français Jean-Pierre Aumont en escale à Hollywood y avait rencontré le grand amour en la plus exotique des stars locales : La somptueuse Maria Montez. Et dans cette ville qui est autant la capitale du film que des amours ratées, celles de Jean-Pierre et de Maria avaient bouleversé tous les cœurs tant il était clair que ces deux-là étaient faits l’un pour l’autre. Jean-Pierre et Maria s’étaient mariés en 1943 et avaient regagné la France après la naissance de Christina à Hollywood. Bien que la beauté de Maria ait bouleversé Max Ophüls, l’actrice était parfaitement consciente d’être dénuée de tout talent. Elle attendait avec angoisse le jour fatidique où le public se rendrait compte que non seulement elle ne savait pas jouer mais qui de plus est qu’elle n’avait jamais ni chanté ni dansé dans aucun de ses films. Jean-Pierre Aumont, persuadé au contraire du talent de Maria avait décidé de prouver au monde qu’elle était une grande actrice. Elle venait de se lancer avec courage dans un « vrai » rôle en France face à Erich Von Stroheim, Pierre Brasseur, Jules Berry, Marcel Dalio et Arletty dans « Portrait d’un Assassin »
Mais le sept Septembre 1951, après avoir aligné quatre tournages aussi éprouvants que stupides, Maria Montez fatiguée, souhaite se détendre dans un bain chaud avant le dîner. Elle y mourra d’une défaillance cardiaque. La petite Christina a cinq ans lorsqu’elle revêt le deuil de sa maman. Pour la petite fille la vie s’écroule. A jamais.
Jean Pierre Aumont mettra cinq ans avant de se remarier, avec l’actrice Marisa Pavan, soeur jumelle d’Anna Maria Pierangeli et qui lui donnera deux fils, deux demi frères pour Christina.
Mais entre la mort de Maria et son remariage, Jean-Pierre Aumont s’était complètement écroulé. Christina se retrouvait seule, livrée à elle-même, face à ce père muré dans son chagrin. Ce père qui comme dans la chanson « passait sans la voir ». S’apercevant un jour qu’une petite âme en peine rodait dans la maison, il la confia aux bons soins de religieuses suisses.
Elle a 16 ans lorsqu’elle est enfin libérée de son pensionnat helvète et la presse bien entendu s’inquiète de savoir ce qu’elle compte faire de sa jeune vie et surtout de voir à quoi elle ressemble. On s’émeut en fiançant Christina à Lucas. Le fils de l’actrice Anna Magnani, né de son union avec le jeune Massimo Serrato. Mais Lucas, on le sait a été frappé par la poliomyélite et ne peut se déplacer qu’avec deux cannes. Les deux principaux intéressés seront fort surpris d’apprendre leurs fiançailles dans la presse !
Marisa Pavan ne réussira jamais à gagner la confiance de Christina rentrée de Suisse. Ni elle ni personne. Plus Marisa fera des efforts pour amadouer Christina et former une famille soudée, plus celle-ci s’en méfiera et elle finira par la détester.
La première fois que Marie-Christine parut en public « officiellement » c’était au bras de son célèbre père à l’avant-première de « L’Opéra d’Aran » Jean-Pierre Aumont étant espéré avec Marisa Pavan. Aussitôt les journalistes présents s’ébouriffèrent ! Qui était donc cette somptueuse et juvénile créature ? Pendant que les plus sages se perdaient en conjonctures, les plus bravaches s’empressèrent d’appeler Marisa pour l’avertir de son infortune « avant qu’elle ne l’apprenne par les journaux du matin ». La pauvre Marisa souffrante et tirée de son sommeil passa la soirée à répondre au téléphone « C’est sa fille, espèce d’abruti ! »
En 1962, Christina pour fuir l’autorité parentale convole avec Christian Marquant. Elle a seize ans et le « jeune marié » 35.
Les photos d’époque monteront Jean-Pierre Aumont conduisant la mariée à l’autel. Tina porte un tailleur Chanel qui ne réussit pas à la vieillir, une fleur blanche piquée dans ses cheveux fous et un bouquet de fleurs des champs cueillies à la diable pour tout bouquet. Elle est à vrai dire superbe et la presse confond allègrement le père de la mariée avec le marié pour légender les photos de la cérémonie ! Il est étrange que Jean-Pierre Aumont ait « cédé » sa fille si jeune à Christian Marquant dont la longue liaison avec Marlon Brando n’est qu’un secret de polichinelle dans le milieu très fermé du cinéma. Marquant n’est certes pas le « gendre » idéal et son premier acte de mari sera de fourguer Tina à Vadim pour qu’il la déshabille dans son prochain film, la « Curée » face à Jane Fonda. Le mariage est un échec, Tina Aumont sera divorcée à l’âge où elle devrait logiquement préparer son bac et se remettra péniblement d’une fausse couche que tout le monde autour d’elle appelle avortement.
Elle semble symboliser à elle seule la définition du mot échec. Les photos de Jean-Pierre Aumont faisant admirer au monde sa nouvelle sérénité dans sa nouvelle famille parfaite renvoient Tina face à sa solitude et à ses désespoirs. Elle partira pour l’Italie rejoindre le rang des actrices « de charme » dont la péninsule s’est fait une spécialité et dont les reines sont Marisa Mell, Barbara Bouchet, Sylvia Koscina, Ursula Andress ou Edwige Fennec. Même s’il convient pour être tout à fait honnête de reconnaitre que de des grands noms du cinéma firent appel a son talent et surtout sa beauté comme Federico Fellini pour son « Casanova ».
En règle générale, pour Tina comme pour ses consœurs précitées, il faut être très belle et très nue et puis beaucoup tourner. Elle se partagera entre la France et l’Italie. Beaucoup d’allers-retours pour bien peu de choses. Elle vivra une nouvelle passion malheureuse pour le dessinateur Frédéric Pardo, le « dandy de la contreculture », puis ce sera au tour du producteur Italien Fabrizio Lori avec qui elle vivra dès le soir de leur rencontre. Mais la compagne de Fabrizio Lori, si belle et si jeune encore n’est déjà plus qu’une épave. Accro aux drogues dures, elle passe de cures de désintoxication en rechutes jusqu’à la fameuse affaire « Thaïlandaise ». Tina Aumont a profité d’un voyage en Thaïlande pour s’envoyer à elle-même, ou plutôt à Lorenzo resté à Rome de ravissantes statuettes bourrées d’opium pur. la ruse ne prend pas, elle écopera de trois ans ferme par contumax. Se sachant condamnée, elle ne rentre pas en Italie et organise une grande fête à Saint Tropez où elle brûle sa condamnation. Lorenzo Lori refusera de la revoir, ce qui ne l’empêchait pas de clamer dans la presse qu’elle avait été le grand amour de sa vie.
Tina Aumont vivra alors une longue « carrière » de jet setteuse underground entrecoupée de quelques films. Elle devient une véritable icône aux yeux éternellement ourlés de khôl, une icône comme ses amis proches : Terence Stamp, Anita Pallenberg, Marianne Faithfull, Nico Krista, Zouzou, Edwige ou les Rolling Stones. Mais les années 70 eurent elles aussi une fin. On rangea ses atours psychédéliques et on rentra dans les rangs d’une nouvelle mouvance plus BCBG.
Tina, elle rentrait dans l’anonymat, ou plus exactement dans la discrétion, car elle resterait active au cinéma et à la télévision, bien qu’à dose homéopathiques jusqu’en 2000.
Elle entrait donc dans l’anonymat avant d’entrer dans l’éternité.
Christina Aumont mourrait emportée dans son sommeil par une insuffisance cardiaque le 28 Octobre 2006. Son ancien compagnon Frédéric Pardo s’était éteint quelques jours à peine avant elle. Tina avait 60 ans et ceux qui l’avaient bien connue, apprenant la nouvelle, furent certes bien tristes, mais aussi très étonnés qu’in fine elle ait « tenu » aussi longtemps.
Christina repose avec sa maman au cimetière du Montparnasse. L’énorme caveau de marbre noir très au goût du jour en 1951, surtout pour une star d’Hollywood avait subi les outrages du temps. Il a été remplacé par une sépulture bien plus modeste de pierre claire.
Celine Colassin.
QUE VOIR ?
1966 : Modesty Blaise : Avec Monica Vitti et Terence Stamp.
1966: La Curée: Avec Jane Fonda
1966: Scusi, Lei, è Favorevole o Contrario: Avec Bibi Anderson et Laura Antonelli
1966: Texas Across the River: Avec Alain Delon et Rosemary Forsythe
1968: Visa de Censure: court métrage avec Pierre Clémenti.
1968: La révolution n’est qu’un début. Continuons: Court métrage avec Valerie Lagrange
1968: Partner: Avec Pierre Clémenti et Stefania Sandrelli
1969: Ti Chiami Venez, Amore Mio?: Avec Claudine Auger et Umberto Silva
1969: L’Alibi: Avec Vittorio Gassman
1969: Enfance, Vocation et Première Expérience de Giacommo Casanova, Vénitien: Avec Léonard Whiting et Maria Grazia Buccella
1969: Le Lit de la Vierge: Avec Zouzou et Valérie Lagrange
1970: Necropolis: Avec Pierre Clementi
1971: Metello: Avec Lucia Bose, Massimo Ranieri et Ottavia Piccolo
1971: Il Sergente Klems: Avec Peter Strauss, Rosella Como et Luciana Paluzzi
1972: Satyricon: Avec Ugo Tognazzi et Valérie Lagrange
1972: Racconti Proibiti di Niente Vestiti:Avec Rossano Brazzi, Magali Nöel, Janet Agreen et Karin Schubert
1973: Malizia: Avec Laura Antonelli
1974: Il Trafficone: Avec Marilu Tolo.
1976: Fellini’s Casanova: Avec Donald Sutherland
1976: Giovannino: Avec Christian de Sica et Miguel Bosé
1976: Salon Kitty: Avec Ingrid Thulin et Helmut Berger
1977: Un Coeur Simple: Avec Joe Dallessandro et Alida Valli
1980: La Bande du Rex: Avec Charlotte kid et Nathalie Delon
1983: Rebelote: Avec Jean-Pierre Léaud et Olga George Picot
1986: Les Frères Pétard: Avec Gérard Lanvin, Josiane Balasko, Michel Blanc et Valérie Mairesse
1999: Guilia: Avec Laurent Abry
2000: La Mécanique des Femmes: Avec Christine Boisson et Rémi Martin
TINA AUMONT DANS VOGUE
Dieu que Christina Aumont était donc jolie, mieux que jolie. Elle était belle.
Et les fées qui se penchèrent sur son berceau ne s’étaient pas inquiétées que de sa beauté, elle venait au monde en ce 14 Février 1946, attendue comme le messie et fêtée comme le divin enfant. Parmi les fées, Cocteau qui lui écrit un poème qu’il jette d’un geste théâtral dans son berceau.
Pensez donc : l’acteur mythique français Jean-Pierre Aumont en escale à Hollywood y avait rencontré le grand amour en la plus exotique des stars locales : la somptueuse Maria Montez. Et dans cette ville qui est autant la capitale du film que des amours ratées, celles de Jean-Pierre et de Maria avaient bouleversé tous les cœurs tant il était clair que ces deux-là étaient faits l’un pour l’autre.
Jean-Pierre et Maria s’étaient mariés en 1943 et avaient regagné la France après la naissance de Christina à Hollywood. Bien que la beauté de Maria ait bouleversé Max Ophüls, l’actrice était parfaitement consciente d’être dénuée de tout talent et attendait avec angoisse le jour fatidique où le public se rendrait compte que non seulement elle ne savait pas jouer mais qui de plus est qu’elle n’avait jamais ni chanté ni dansé dans aucun de ses films. Jean-Pierre Aumont, persuadé au contraire du talent de Maria avait décidé de prouver au monde qu’elle était une grande actrice et elle venait de se lancer avec courage dans un « vrai » rôle en France face à Erich Von Stroheim, Pierre Brasseur, Jules Berry, Marcel Dalio et Arletty dans « Portrait d’un Assassin »
Mais le sept Septembre 1951, après avoir aligné quatre tournages aussi éprouvants que stupides, Maria Montez fatiguée, souhaite se détendre dans un bain chaud avant le dîner. Elle y mourra d’une défaillance cardiaque. La petite Christina a cinq ans lorsqu’elle revêt le deuil de sa maman. Pour la petite fille la vie s’écroule. A jamais.
Jean Pierre Aumont mettra cinq ans avant de se remarier, avec l’actrice Marisa Pavan, soeur jumelle d’Anna Maria Pierangeli et qui lui donnera deux fils, deux demi frères pour Christina.
Mais entre la mort de Maria et son remariage, Jean-Pierre Aumont s’était complètement écroulé. Christina se retrouvait seule, livrée à elle-même, face à ce père muré dans son chagrin qui comme dans la chanson « passait sans la voir ». S’apercevant un jour qu’une petite âme en peine rodait dans la maison, il la confia aux bons soins de religieuses suisses.
Elle a 16 ans lorsqu’elle est enfin libérée de son pensionnat helvète et la presse bien entendu s’inquiète de savoir ce qu’elle compte faire de sa jeune vie et surtout de voir à quoi elle ressemble. On s’émeut en fiançant Christina à Lucas ; le fils de l’actrice Anna Magnani, né de son union avec le jeune Massimo Serrato. Mais Lucas, on le sait a été frappé par la poliomyélite et ne peut se déplacer qu’avec deux cannes. Les deux principaux intéressés seront fort surpris d’apprendre leurs fiançailles dans la presse !
Marisa Pavan ne réussira jamais à gagner la confiance de Christina rentrée de Suisse. Ni elle ni personne. Plus Marisa fera des efforts pour amadouer Christina et former une famille soudée, plus celle-ci s’en méfiera et elle finira par la détester.
La première fois que Marie-Christine parut en public « officiellement » c’était au bras de son célèbre père à l’avant-première de « L’Opéra d’Aran » Jean-Pierre Aumont étant espéré avec Marisa Pavan, aussitôt les journalistes présents s’ébouriffèrent ! Qui était donc cette somptueuse et juvénile créature ? Pendant que les plus sages se perdaient en conjonctures, les plus bravaches s’empressèrent d’appeler Marisa pour l’avertir de son infortune « avant qu’elle ne l’apprenne par les journaux du matin ». La pauvre Marisa souffrante et tirée de son sommeil passa la soirée à répondre au téléphone « C’est sa fille, espèce d’abruti ! »
En 1962, Christina pour fuir l’autorité parentale convole avec Christian Marquant. Elle a seize ans et le « jeune marié » 35.
Les photos d’époque monteront Jean-Pierre Aumont conduisant la mariée à l’autel. Tina porte un tailleur Chanel qui ne réussit pas à la vieillir, une fleur blanche piquée dans ses cheveux fous et un bouquet de fleurs des champs cueillies à la diable pour tout bouquet. Elle est à vrai dire superbe et la presse confond allègrement le père de la mariée avec le marié pour légender les photos de la cérémonie ! Il est étrange que Jean-Pierre Aumont ait « cédé » sa fille si jeune à Christian Marquant dont la longue liaison avec Marlon Brando n’est qu’un secret de polichinelle dans le milieu très fermé du cinéma. Marquant n’est certes pas le « gendre » idéal et son premier acte de mari sera de fourguer Tina à Vadim pour qu’il la déshabille dans son prochain film, la « Curée » face à Jane Fonda.
Le mariage est un échec, Tina Aumont sera divorcée à l’âge où elle devrait logiquement préparer son bac et se remettra péniblement d’une fausse couche que tout le monde autour d’elle appelle avortement.
Elle semble symboliser à elle seule la définition du mot échec. Les photos de Jean-Pierre Aumont faisant admirer au monde sa nouvelle sérénité dans sa nouvelle famille parfaite renvoient Tina face à sa solitude et à ses désespoirs. Elle partira pour l’Italie rejoindre le rang des actrices « de charme » dont la péninsule s’est fait une spécialité et dont les reines sont Marisa Mell, Barbara Bouchet, Sylvia Koscina, Ursula Andress ou Edwige Fennec. Même s’il convient pour être tout à fait honnête de reconnaitre que de des grands noms du cinéma firent appel a son talent et surtout sa beauté comme Federico Fellini pour son « Casanova ».
Mais en règle générale, pour Tina comme pour ses consœurs précitées, il faut être très belle et très nue et puis beaucoup tourner. Elle se partagera entre la France et l’Italie, beaucoup d’allers-retours pour bien peu de choses, elle vivra une nouvelle passion malheureuse pour le dessinateur Frédéric Pardo, le « dandy de la contreculture », puis ce sera au tour du producteur Italien Fabrizio Lori avec qui elle vivra dès le soir de leur rencontre.
Mais la compagne de Fabrizio Lori, si belle et si jeune encore n’est déjà plus qu’une épave. Accro aux drogues dures, elle passe de cures de désintoxication en rechutes jusqu’à la fameuse affaire « Thaïlandaise ». Tina Aumont a profité d’un voyage en Thaïlande pour s’envoyer à elle-même, ou plutôt à Lorenzo resté à Rome de ravissantes statuettes bourrées d’opium pur.
la ruse ne prend pas, elle écopera de trois ans ferme par contumax. Se sachant condamnée, elle ne rentre pas en Italie et organise une grande fête à Saint Tropez où elle brûle sa condamnation. Lorenzo Lori refusera de la revoir, ce qui ne l’empêchait pas de clamer dans la presse qu’elle avait été le grand amour de sa vie.
Tina Aumont vivra alors une longue « carrière » de jet setteuse underground entrecoupée de quelques films. Elle devient une véritable icône aux yeux éternellement ourlés de khôl, une icône comme ses amis proches : Terence Stamp, Anita Pallenberg, Marianne Faithfull, Nico Krista, Zouzou, Edwige ou les Rolling Stones. Mais les années 70 eurent elles aussi une fin. On rangea ses atours psychédéliques et on rentra dans les rangs d’une nouvelle mouvance plus BCBG.
Tina, elle rentrait dans l’anonymat, ou plus exactement dans la discrétion, car elle resterait active au cinéma et à la télévision, bien qu’à dose homéopathiques jusqu’en 2000
Elle entrait donc dans l’anonymat avant d’entrer dans l’éternité. Christina Aumont mourrait emportée dans son sommeil par une insuffisance cardiaque le 28 Octobre 2006. Son ancien compagnon Frédéric Pardo s’était éteint quelques jours à peine avant elle. Tina avait 60 ans et ceux qui l’avaient bien connue, apprenant la nouvelle, furent certes bien tristes, mais aussi très étonnés qu’in fine elle ait « tenu » aussi longtemps.
Celine Colassin.
QUE VOIR ?
1966 : Modesty Blaise : Avec Monica Vitti et Terence Stamp.
1966: La Curée: Avec Jane Fonda
1966: Scusi, Lei, è Favorevole o Contrario: Avec Bibi Anderson et Laura Antonelli
1966: Texas Across the River: Avec Alain Delon et Rosemary Forsythe
1968: Visa de Censure: court métrage avec Pierre Clémenti.
1968: La révolution n’est qu’un début. Continuons: Court métrage avec Valerie Lagrange
1968: Partner: Avec Pierre Clémenti et Stefania Sandrelli
1969: Ti Chiami Venez, Amore Mio?: Avec Claudine Auger et Umberto Silva
1969: L’Alibi: Avec Vittorio Gassman
1969: Enfance, Vocation et Première Expérience de Giacommo Casanova, Vénitien: Avec Léonard Whiting et Maria Grazia Buccella
1969: Le Lit de la Vierge: Avec Zouzou et Valérie Lagrange
1970: Necropolis: Avec Pierre Clementi
1971: Metello: Avec Lucia Bose, Massimo Ranieri et Ottava Piccolo
1971: Il Sergente Klems: Avec Peter Strauss, Rosella Como et Luciana Paluzzi
1972: Arcana: Avec Lucia Bosé
1972: Satyricon: Avec Ugo Tognazzi et Valérie Lagrange
1972: Racconti Proibiti di Niente Vestiti:Avec Rossano Brazzi, Magali Nöel, Janet Agreen et Karin Schubert
1973: Malizia: Avec Laura Antonelli
1974: Il Trafficone: Avec Marilu Tolo.
1976: Fellini’s Casanova: Avec Donald Sutherland
1976: Giovannino: Avec Christian de Sica et Miguel Bosé
1976: Salon Kitty: Avec Ingrid Thulin et Helmut Berger
1977: Un Coeur Simple: Avec Joe Dallessandro et Alida Valli
1980: La Bande du Rex: Avec Charlotte kid et Nathalie Delon
1983: Rebelote: Avec Jean-Pierre Léaud et Olga George Picot
1986: Les Frères Pétard: Avec Gérard Lanvin, Josiane Balasko, Michel Blanc et Valérie Mairesse
1999: Guilia: Avec Laurent Abry
2000: La Mécanique des Femmes: Avec Christine Boisson et Rémi Martin
TINA AUMONT DANS VOGUE